Un peu de poésie : 

Tapis sur l’asphalte, je m’accroche à mon ainé. Il se tient là depuis et me raconte ses histoires. Les petits hommes y ont posés leurs mains et même quelques fois frottés leurs pieds, soit par humeur ou par défi. Le temps est passé et maintenant ces petits hommes devenus grands traînent à bout de bras leurs petits hommes et lorsqu’ils passent auprès de moi, je leur rends leurs images et leurs âmes d’enfants. Un sourire, un effleurement. Être, dans leur histoire. Lorsque la nuit tombe je revêts mon manteau et joue avec les lumières, en espérant que quelqu’un puisse du regard jouer encore avec moi. Au matin, je déploie mes plus beaux atouts, je les accompagne sur le chemin des futurs grands hommes. 

Intention : 

Redonner le miroir du chemin des écoliers.